Le paysage politique s'éclaircit de plus en plus et connait l'émergence de quatre nouvelles forces politiques. La première force est les islamistes composée par Ennahdha, Ettahrir et quelques partis et indépendants comme Mourou, Jourchi, etc. La deuxième force réunit des nationalises et des partis d'extrême gauche dont le POCT tous unis autour de l'UGTT. Les anciens RCDistes, Doustouriens et les bourguibistes avec l'initiative de Morjane, le Watan de Jgham et le Parti Doustourien de Abdelmajid Chaker forment le troisème pôle politique en Tunisie. Enfin, nous trouvons les partis de l'ancienne opposition sérieuse et légale à Ben Ali formant le PDP, Ettajdid avec le pôle moderniste, FTDL auquels on ajoute quelques partis comme Afek Tounes et des indépendants du PDM.
Donc si on récapitule, il y a quatre forces:
Donc si on récapitule, il y a quatre forces:
- Les islamistes
- L'extrême gauche et droite (révolutionnaires)
- Les Doustouriens
- L'ancienne opposition BenAli
Si on regarde les rapports de force, les islamistes appuyés par Ettahrir et le CPR sont les plus en vue. Le deuxième camp bénéficie du soutien de l'UGTT ancien rival du RCD et qui veut prendre sa revanche. Si le poids des doustouriens est encore ignoré et reste le principal point d'interrogation, l'ancienne opposition de BenAli a beaucoup perdu de son éclat. Mais pourquoi? Le pays et pleine de pseudo-révolutionnaires et de et qui refusent tout travail constructif et réaliste et préfère l'anarchie, ... En plus, des pages diffamatoires sur Facebook parfois soutenus par des partis politiques ont donné une image très sombre de ces partis.
Qui gouvernera la Tunisie? Ceci est la question la plus importante. Nous élirons le 23 octobre une assemblée constituante qui se chargera de former un gouvernement qui dirigera le pays. Vu l'impossibilité de trouver un consensus entre ces différents acteurs, il est fort probable que nous voyons naitre des alliances et qu'une coalition de 55% pourrait avoir les clés de Carthage et la Kasbâa. Devant l'impossibilité ou disons l'improbabilité d'une alliance entre 1 et 3 et 4, le risque de voir 1 et 2 au pouvoir est fort probable. La conséquence, un Mourou en président, un Hamadi Jebali en premier ministre, un Moncef Marzouki au poste de ministre de l'intérieur, Hamma Hammami aura la valise de la justice. On pourra aussi voir Moncef Ben Salem ministre l'éducation supérieure, Abid Briki ministre de l'emploi ou encore un certain Taoufik Ghodbane secrétaire d'état à la jeunesse.
En résumé, Mourou et Djebali en tant que président et premier ministre peuvent changer des gouverneurs, PDG et généraux de l'armée etc. En plus, quelle réaction de l'appareil militaire et sécuritaire surtout qui a refusé et éjecté deux ministres de la maison. Je ne vous raconte pas les conséquences désastreuses sur notre économie en absence de climat politique favorable à nos partenaire stratégique (l'union européenne et les USA et même nos voisins Algériens). En plus, un pays dont le rôle des syndicats (principalement UGTT) n'est plus un environnement propice pour les investissements locaux ni étranger. Compter sur le Golfe pour animer notre économie constitue un énorme risque et une menace pour notre indépendance. En effet, le business des pays du Golfe reste dominé par des familles tendant à instaurer un climat de Wahabisme là ou ils vont.
Parmi les autres conséquences, nos mosquées seront dominées par Ennahdha et Ettahrir avec un discours incitant à obéissance à nos nouveaux chefs. Nos usines seront dans les mains de syndicats. Quant à nos écoles, elle seront dominés par les deux forces politiques.
Le vrai danger viendra surtout de l'avenir d'Ennahdha. Bienque, je n'ai pas beaucoup de méfiance de certains de ses leaders comme Abou Yaareb Marzouki, Abdelfattah Mourou, Samir Dilou et Noureddine Bhiri, l'avenir du parti phare de scènes politique Tunisienne reste encore flou. En effet, Ennahdha comme parti démocratique passera tôt ou tard à l'élection de ses nouveau leaders d'une manière transparente et libre. Le scénario pire à craindre est que Ettahrir met la main sur Ennahdha et qu'on trouve un Abou Mouhannad ou Abou Ayoub à la tête d'un parti majoritaire dans une AC et qui précisera l'avenir de notre pays.
Le deuxième scénario qui me parait peu probable que le premier est que 3 et 4 puissent ensemble avec quelques indépendants et la défection de quelques membres du CPR refusant de s'allier au Ennahdha former le premier gouvernement légitime de l'histoire de la Tunisie. Là encore, on risque d'avoir après la révolution, un ancien RCDiste de second rang ou un Bourguibiste au poste de premier ministre. La question inquiétante? Que sera la réactions 40% qui restent? Peut-on accepter que les urnes nous ramener des restes de l'RCD, des doustouriens et la bourgeoisie Tunisienne au pouvoir.
Les urnes peuvent avoir tort parfois ... surtout dans un pays où l’intérêt national est géré par les sentiments et où les faux Guevara courent les rues.
Qui gouvernera la Tunisie? Ceci est la question la plus importante. Nous élirons le 23 octobre une assemblée constituante qui se chargera de former un gouvernement qui dirigera le pays. Vu l'impossibilité de trouver un consensus entre ces différents acteurs, il est fort probable que nous voyons naitre des alliances et qu'une coalition de 55% pourrait avoir les clés de Carthage et la Kasbâa. Devant l'impossibilité ou disons l'improbabilité d'une alliance entre 1 et 3 et 4, le risque de voir 1 et 2 au pouvoir est fort probable. La conséquence, un Mourou en président, un Hamadi Jebali en premier ministre, un Moncef Marzouki au poste de ministre de l'intérieur, Hamma Hammami aura la valise de la justice. On pourra aussi voir Moncef Ben Salem ministre l'éducation supérieure, Abid Briki ministre de l'emploi ou encore un certain Taoufik Ghodbane secrétaire d'état à la jeunesse.
En résumé, Mourou et Djebali en tant que président et premier ministre peuvent changer des gouverneurs, PDG et généraux de l'armée etc. En plus, quelle réaction de l'appareil militaire et sécuritaire surtout qui a refusé et éjecté deux ministres de la maison. Je ne vous raconte pas les conséquences désastreuses sur notre économie en absence de climat politique favorable à nos partenaire stratégique (l'union européenne et les USA et même nos voisins Algériens). En plus, un pays dont le rôle des syndicats (principalement UGTT) n'est plus un environnement propice pour les investissements locaux ni étranger. Compter sur le Golfe pour animer notre économie constitue un énorme risque et une menace pour notre indépendance. En effet, le business des pays du Golfe reste dominé par des familles tendant à instaurer un climat de Wahabisme là ou ils vont.
Parmi les autres conséquences, nos mosquées seront dominées par Ennahdha et Ettahrir avec un discours incitant à obéissance à nos nouveaux chefs. Nos usines seront dans les mains de syndicats. Quant à nos écoles, elle seront dominés par les deux forces politiques.
Le vrai danger viendra surtout de l'avenir d'Ennahdha. Bienque, je n'ai pas beaucoup de méfiance de certains de ses leaders comme Abou Yaareb Marzouki, Abdelfattah Mourou, Samir Dilou et Noureddine Bhiri, l'avenir du parti phare de scènes politique Tunisienne reste encore flou. En effet, Ennahdha comme parti démocratique passera tôt ou tard à l'élection de ses nouveau leaders d'une manière transparente et libre. Le scénario pire à craindre est que Ettahrir met la main sur Ennahdha et qu'on trouve un Abou Mouhannad ou Abou Ayoub à la tête d'un parti majoritaire dans une AC et qui précisera l'avenir de notre pays.
Le deuxième scénario qui me parait peu probable que le premier est que 3 et 4 puissent ensemble avec quelques indépendants et la défection de quelques membres du CPR refusant de s'allier au Ennahdha former le premier gouvernement légitime de l'histoire de la Tunisie. Là encore, on risque d'avoir après la révolution, un ancien RCDiste de second rang ou un Bourguibiste au poste de premier ministre. La question inquiétante? Que sera la réactions 40% qui restent? Peut-on accepter que les urnes nous ramener des restes de l'RCD, des doustouriens et la bourgeoisie Tunisienne au pouvoir.
Les urnes peuvent avoir tort parfois ... surtout dans un pays où l’intérêt national est géré par les sentiments et où les faux Guevara courent les rues.
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