Quelles sont les pertes économiques tunisiennes depuis le début de la révolution? Sommes nous vraiment menacés ou pas? Le pays est divisée entre ceux disant qu'on peut se rattraper économiquement et que la révolution drainera les investissements et ceux qui voient la situation très critique et qu'il faut vraiment faire quelques concessions afin de remettre le pays sur les rails.
A titre juste indicatif sur les ordres de grandeur, les 44 millions de dollars trouvés dans le palais de BenAli ne suffisent pas pour acheter un chasseur américain de type F15. Les 5 milliards de dollar pillé par les BenAli aussi valent 15 Airbus A380.
La liberté ne ramène pas les investisseurs
Certains média et politiciens ont mis dans nos têtes que la Tunisie Libre attirera les investissements. Ceci est faux ou incomplet. En effet, l'investissement cherche en premier lieu un pays stable politiquement et sécuritairement. Les investisseurs ne vont pas dire, ah tiens il y a un pays qui vient de faire une révolution et devenu libre! Allons y investir! Ils vont attendre jusqu'à ce que le pays deviennent stable. Sachant qu'on a bien rallongé le processus de transition avec le conseil constitutionnelle et nous sommes entrés dans un processus qui peut durer des années.
Outre, certaines idéologies qui font tabac en Tunisie sont très hostile au investissements locaux et étrangers comme les communistes ayant déclaré par le biais de Hamma Hammami leader du PCOT que la Tunisie n'a pas besoin d'investissements étrangers. Je vois aussi mal le tourisme Tunisien évoluer sous les houlettes de Rached Ghanouchi et ses compagnons.
Des pays connus aussi par leur engagement dans l'économie Tunisienne comme l'Arabie Saoudite, le Qatar et les UAE seront moins présents sur la scène Tunisienne. En effet, la réussite de la Tunisie à s'en sortir est une menace pour leurs dynasties. En plus, les pays du Golf en accueillant Ben Ali et sa famille et leur offrant des garanties ont déjà choisi leur camp.
Finalement, pour un investisseur, on ne décide pas du jour au lendemain d'investir dans un autre pays. Même si la Tunisie joui d'une main d’œuvre de qualité et moins couteuse. Des facteurs présents peuvent faire repousser les gens à venir faire du business chez nous comme les syndicats dont le rôle est de plus en plus visible ces derniers jours. En plus, vue la taille du marché de consommation en Tunisie (11 millions avec un revenu modeste), et donc l'investissement sera restreint à l'offshoring destiné à l'exportation. Sur le côté législatif, BenAli a présenté plusieurs avantages fiscaux et douaniers aux investisseurs étrangers. Le nouvelle orientation politique du pays préservera-t-elle les mêmes avantages.
Ceci est une modeste tentative pour faire le bilan économique depuis le 27 décembre 2010 et quelques analyses. L'étude fera le tour des secteur clé de l'économie:
Le secteur chimique:
Le Campanie Phosphate Gafsa est paralysé depuis le Janvier 2011. Aucun gramme de phosphate n'a été exploité depuis cette date à cause d'une grève pour la bonne répartition des revenues de cette richesse évalué à 3 millions de dinars par jour (225 millions de dinars pendant 2 mois et demi). Cet inactivité a affecté d'autre secteur reliés à l'exploitation du phosphate comme le transport, les usines de traitement de phosphate comme ALKIMIA et SIAPE à Gabes et Sfax.
Si la Tunisie n'honore pas bientôt ces engagement envers ses clients, ils pourront chercher d'autres fournisseurs comme le Maroc (3 fois la production tunisienne) et la Chine (4 fois la production Nationale).
Le secteur pétrolier:
La balance énergétique du pays est de plus en plus négative. Ceci est du à maintes raisons comme la hausse des prix des carburants du aux évènements en Libye et au Bahreïn. En plus, les installations pétrolière Tunisienne sont en partie paralysé par des grèves et sit-in. Finalement, la consommation de fuel s'est vu s'accroitre après le déploiement de 35000 soldats avec leur matériels, hélicoptères et blindés et l'effort effectué par la CTN et Tunisair pour rapatrier les réfugies ayant fuit la Libye (100 milles passagers en trois semaines).
Le tourisme:
Le secteur touristique représente 6,5 % du PIB et fournit 340000 emplois dont 85000 emplois directs, soit 11,5 % de la population active occupée avec une forte part d’emploi saisonnier (depuis wikipedia). Ce secteur connait d'énorme difficulté. La Tunisie a raté la période de réservation estivale. En plus, le climat d'instabilité et d'insécurité qui règne dans le pays n'encourage pas les européen à venir passer leur vacances en Tunisie.
Les installations touristiques ont été aussi victimes de grèves ayant paralysées le secteur. Certains hôtel comme le célébré Regency ont opté pour la fermeture et ont renvoyé leur personnel.
Le secteur bancaire:
Le secteur bancaire a subit lui aussi d'énorme pertes provenant de trois sources. Les clan BenAli et Trabelsi ont obtenu des crédit valant de 1.25 milliards de dinars. Une bonne partie de ces crédits risque de ne pas être remboursés. En plus, plein d'usine et foyer ayant perdu leur source de vie se verront ne pas pouvoir honorer leurs engagements. On ajoute à tout ça la baisse de liquidité et de devise vu la baisse des exportations et la crise du secteur de Tourisme. Pendant les émeutes, des dizaines d'agences bancaire ont été aussi pillé ou brulé. Le secteur d'assurance a été lui aussi gravement touché suite aux nombre élevé de propriétés détruits et brulés. La bourse Tunisienne connait les plus sombres de ses périodes. Le Tunindex a perdu 15% depuis le début de l'année.
L'industrie:
L'industrie est paralysée par les grèves et réclamations sociales. Certaines ont fermé comme l'usine de Margarine appartenant au Groupe Poulina ou encore la société française Cablitec (120 employés). D'autres entreprises Tunisienne ont été aussi touché par la crise en Libye comme PGH et TPR(?) ou ont été brulé (Meubletex à Kasserine, Géant, Monoprix, Magro, etc.). Aujourd'hui même, des manifestants ferment l'accès à la zone industrielle à Gabès.
A titre juste indicatif sur les ordres de grandeur, les 44 millions de dollars trouvés dans le palais de BenAli ne suffisent pas pour acheter un chasseur américain de type F15. Les 5 milliards de dollar pillé par les BenAli aussi valent 15 Airbus A380.
La liberté ne ramène pas les investisseurs
Certains média et politiciens ont mis dans nos têtes que la Tunisie Libre attirera les investissements. Ceci est faux ou incomplet. En effet, l'investissement cherche en premier lieu un pays stable politiquement et sécuritairement. Les investisseurs ne vont pas dire, ah tiens il y a un pays qui vient de faire une révolution et devenu libre! Allons y investir! Ils vont attendre jusqu'à ce que le pays deviennent stable. Sachant qu'on a bien rallongé le processus de transition avec le conseil constitutionnelle et nous sommes entrés dans un processus qui peut durer des années.
Outre, certaines idéologies qui font tabac en Tunisie sont très hostile au investissements locaux et étrangers comme les communistes ayant déclaré par le biais de Hamma Hammami leader du PCOT que la Tunisie n'a pas besoin d'investissements étrangers. Je vois aussi mal le tourisme Tunisien évoluer sous les houlettes de Rached Ghanouchi et ses compagnons.
Des pays connus aussi par leur engagement dans l'économie Tunisienne comme l'Arabie Saoudite, le Qatar et les UAE seront moins présents sur la scène Tunisienne. En effet, la réussite de la Tunisie à s'en sortir est une menace pour leurs dynasties. En plus, les pays du Golf en accueillant Ben Ali et sa famille et leur offrant des garanties ont déjà choisi leur camp.
Finalement, pour un investisseur, on ne décide pas du jour au lendemain d'investir dans un autre pays. Même si la Tunisie joui d'une main d’œuvre de qualité et moins couteuse. Des facteurs présents peuvent faire repousser les gens à venir faire du business chez nous comme les syndicats dont le rôle est de plus en plus visible ces derniers jours. En plus, vue la taille du marché de consommation en Tunisie (11 millions avec un revenu modeste), et donc l'investissement sera restreint à l'offshoring destiné à l'exportation. Sur le côté législatif, BenAli a présenté plusieurs avantages fiscaux et douaniers aux investisseurs étrangers. Le nouvelle orientation politique du pays préservera-t-elle les mêmes avantages.
Ceci est une modeste tentative pour faire le bilan économique depuis le 27 décembre 2010 et quelques analyses. L'étude fera le tour des secteur clé de l'économie:
Le secteur chimique:
Le Campanie Phosphate Gafsa est paralysé depuis le Janvier 2011. Aucun gramme de phosphate n'a été exploité depuis cette date à cause d'une grève pour la bonne répartition des revenues de cette richesse évalué à 3 millions de dinars par jour (225 millions de dinars pendant 2 mois et demi). Cet inactivité a affecté d'autre secteur reliés à l'exploitation du phosphate comme le transport, les usines de traitement de phosphate comme ALKIMIA et SIAPE à Gabes et Sfax.
Si la Tunisie n'honore pas bientôt ces engagement envers ses clients, ils pourront chercher d'autres fournisseurs comme le Maroc (3 fois la production tunisienne) et la Chine (4 fois la production Nationale).
Le secteur pétrolier:
La balance énergétique du pays est de plus en plus négative. Ceci est du à maintes raisons comme la hausse des prix des carburants du aux évènements en Libye et au Bahreïn. En plus, les installations pétrolière Tunisienne sont en partie paralysé par des grèves et sit-in. Finalement, la consommation de fuel s'est vu s'accroitre après le déploiement de 35000 soldats avec leur matériels, hélicoptères et blindés et l'effort effectué par la CTN et Tunisair pour rapatrier les réfugies ayant fuit la Libye (100 milles passagers en trois semaines).
Le tourisme:
Le secteur touristique représente 6,5 % du PIB et fournit 340000 emplois dont 85000 emplois directs, soit 11,5 % de la population active occupée avec une forte part d’emploi saisonnier (depuis wikipedia). Ce secteur connait d'énorme difficulté. La Tunisie a raté la période de réservation estivale. En plus, le climat d'instabilité et d'insécurité qui règne dans le pays n'encourage pas les européen à venir passer leur vacances en Tunisie.
Les installations touristiques ont été aussi victimes de grèves ayant paralysées le secteur. Certains hôtel comme le célébré Regency ont opté pour la fermeture et ont renvoyé leur personnel.
Le secteur bancaire:
Le secteur bancaire a subit lui aussi d'énorme pertes provenant de trois sources. Les clan BenAli et Trabelsi ont obtenu des crédit valant de 1.25 milliards de dinars. Une bonne partie de ces crédits risque de ne pas être remboursés. En plus, plein d'usine et foyer ayant perdu leur source de vie se verront ne pas pouvoir honorer leurs engagements. On ajoute à tout ça la baisse de liquidité et de devise vu la baisse des exportations et la crise du secteur de Tourisme. Pendant les émeutes, des dizaines d'agences bancaire ont été aussi pillé ou brulé. Le secteur d'assurance a été lui aussi gravement touché suite aux nombre élevé de propriétés détruits et brulés. La bourse Tunisienne connait les plus sombres de ses périodes. Le Tunindex a perdu 15% depuis le début de l'année.
L'industrie:
L'industrie est paralysée par les grèves et réclamations sociales. Certaines ont fermé comme l'usine de Margarine appartenant au Groupe Poulina ou encore la société française Cablitec (120 employés). D'autres entreprises Tunisienne ont été aussi touché par la crise en Libye comme PGH et TPR(?) ou ont été brulé (Meubletex à Kasserine, Géant, Monoprix, Magro, etc.). Aujourd'hui même, des manifestants ferment l'accès à la zone industrielle à Gabès.
Je vous donne dans la suite une analyse formelle de la situation:
RépondreSupprimerAnalyse préliminaire des données:
-Valorisation des ressources de nos entreprises minières
-Quantifier avec exactitude les réserves minières de la Tunisie
-Existence de machines et d’outillage afin d’augmenter la production
-Tendance statistique de la demande
-Tendance statistique des prix
- les moyens logistiques
L’analyse de ces données a conduit les responsables tunisiens à conclure qu’on aurait pu augmenter notre chiffre d’affaire de 1000 Millions d’euros. Mais à cause des grèves nous avons déjà perdu 500 Millions d’euros! Je suppose que ces déclarations de nos politiciens reflètent la réalité et en particulier la vérité (ce ne sont pas des mensonges et des prétextes afin d’attaquer les pauvres…)
Dans ce cas, j’aurais fait dès le début une dette d’un milliard d’euros afin de lutter contre le chômage et investir dans les régions les plus pauvres de la Tunisie (étant donné que nous allons avoir des profits de la vente du phosphate qui sont statistiquement sûr). Cet entêtement des responsables tunisiens à tout gâcher.
Une réforme sociale est indispensable, c’est de savoir comment nous pourrons aider aujourd’hui le fonctionnaire, le paysan, le travailleur et les chômeurs à se fournir les objets, les produits, la masse de consommation dont ils ont besoin. C’est cela que les classes pauvres attendent des politiciens. Elles n’attendent pas que nous leur donnions tant et tant de billets, elles attendent la possibilité de se dégager de l’emprise de la faim et de la misère et de pouvoir vivre, c’est-à-dire d’absorber et de produire des produits. Ce qu’ils attendent, c’est que nous leur apportions la possibilité de sortir de la situation qui leur est faite en tant que classe qui a été toujours ignorée et désavantagée (Je sais ce que c’est d’avoir faim…) Nous n’avons plus le droit de s’attaquer par la force à la masse pauvre! Ne pas répondre aux espoirs et à l’attente de ceux qui ont cru en la révolution de jasmin est une grande déception. La tendance est de nouveau à la chasse aux abus des pauvres qui osent exiger certains droits auprès des institutions. Ce que le gouvernement tunisien est en train de faire avec les plus pauvres en Tunisie est un chantage: „Vous acceptez le presque rien et vous vous taisez ou vous perdez tout!“ Pourtant le peu que demandent les plus pauvres en Tunisie est un pourcentage dérisoire de notre BIP. Ce qui manque chez certains de nos ministres est la capacité de comprendre formellement l’environnement afin de disposer des moyens qui au moment opportun permettront d’écarter les menaces extérieures et de protéger les intérêts de la nation. Il faut savoir utiliser l’information de façon stratégique afin de nous permettre d’aller vers des possibilités inexploitées et de répondre ainsi aux besoins de notre peuple et notre société. Si les entrepreneurs étrangers quittent la Tunisie ce n’est pas à cause des grèves mais plutôt à cause de la méfiance des pays du nord et de l’intelligence tunisienne de ce gouvernement. Comment pourrais-je faire confiance aux promesses de Monsieur Rached Ghanouchi s’il déçoit même l’un de ses meilleurs amis, qui est Monsieur A. Mourou. Il lui promet l’un de trois portefeuilles (ministère de la Justice, ministère des Affaires religieuses ou ministre des Affaires juridiques) et il ne tient pas à la fin ses promesses:
http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=12640
Je suis triste, ce n’est pas parce qu’il ne tient pas ses promesses mais plutôt par ce que je ne peux plus le croire! Je suis un musulman croyant et pratiquant et je ne tolère pas en tant que musulman ce genre de comportement.
Dr. Jamel Tazarki
http://www.go4tunisia.de
Allemagne