Ahmed Néjib Chebbi aura tout compris

Le parti démocratique Progressiste (PDP) a refusé de se confirmer à loi sur la publicité politique. Il connait aussi une démission massive de ses anciens militants non satisfaits des décisions prise par le comité centrale du PDP. Que se passe-t-il au PDP?

Il parait que Ahmed Néjib Chebbi a compris que seul l'argent pourrait lui garantir une place sous les lumières. Il n'a pas tort. En effet, plusieurs exemples plaident pour cette théorie:

1. L'UPL et Afek Tounes, deux parties dont l'age ne dépasse pas les quelques mois et avec des visages inconnus au public grimpent dans les sondages.
2. Le FTDL de Mustapha Ben Jaâfar est devenu deuxième sur les sondages en dépassant le PDP en mi-août grâce à une compagne d'affichage urbain et des spots radio.
3. En contre partie, Ettajdid avec ces militants, son histoire, sa résistance et ses idées très intéressantes occupe une place secondaire dans la scène politique. Ettajdid, qui reste à mon humble avis le meilleur partie sur la scène politique Tunisienne. Mais restant fidèle à ses principes et idées et n'adoptant pas un double discours et ne cherchant pas des fond, ce parti risque d'entrer dans les l'oubliette.

Dans une société relativement immature politiquement et où le taux d’analphabétisme est élevé, ce n'est pas les idées et les programmes qui vont faire arriver un parti au pouvoir. Si Ennahdha bénéficie d'un atout, à savoir la relation et le parti à battre pour monter dans les sondages, les autres partis sont amenés à se faire connaitre. Les tunisiens sont très influencé par l'image et par le show. Il suffit d'aller dans les supermarchés pour voir que des marques comme STIL, TIP TOP sont de qualité et 15% moins chères et pourtant tout le monde préfère Délice Danone.

Dans ce tournant historique que connaît notre pays, il faut faire des choix. Chebbi a été à mon avis le plus pragmatique et le plus courageux et faire des concessions pour une place sous les projecteurs. Ben jafaâr toujours hésitant a laissé un pied sur chaque rive. Quant au Ettajdid, ils sont restés sur leurs principes. Chebbi bénéficie d'ailleurs doublement de ses choix. D'un côté il continue à faire sa pub et atteindre le maximum de gens. En plus, la polémique qu'il crée autour ce choix le place dans la case de victime visé par tout le monde d'un autre côté. Le PDP a compris que la vrai bataille n'est pas dans le milieu intellectuel ni autour des universitaires mais dans les milieux populaire. En d'autres termes, Ahmed Néjib Chebbi a laissé tomber peut être ma voix, celle de Riadh (@RiadhEh), Dhouha (@_dbh_), de Emna (@Emnabenjemaa), de Houssein(@houssein) pour récupéré des milliers de votes à Ettadhamon, Ettahrir, Ibn Khaldoun, Intilaka, Kabaria et des les quartiers et la compagne de Sidi Bouzid, Kasserine, Gafsa, Siliana, Sfax, Jendouba, etc. Si Ahmed Néjib Chebbi n'a pas adopté ce choix stratégique que se passeraient-ils? Le PDP serait à 1.5 points tout comme Ettajdid ou 3 points comme le parti communiste et le CPR de Moncef Marzouki. Le constat reste le même, Ahmed Néjib Chebbi aura contribué à livrer le pays au Doustouriens et aux islamistes. 

Enfin, malgré ses choix qui restent quand même défendables et pragmatiques, Ahmed Néjib Chebbi reste de loin plus potable que Slim Riahi, Mohamed Jgham, Kamel Morjane et Rached Ghannouchi. Miser sur des indépendantd qui peuvent être récupérés par Ennahdha, L'initiative est trop risqué