27 octobre 2011

Faudra-t-il avouer l'échec des élections?

Je trouve que les élections de l'assemblée constituante du 23 Octobre étaient un véritable échec. Une auto-critique s'impose.

Voici, d'après moi, les raisons de cet échec: 
  • Une bonne partie de la population ignore l'enjeu des élections. Il y a ceux qui croient même qu'ils vont élire un président
  • L'échec des instituts de sondage à détecter la troisième force politique du pays
  • Des électeurs perdus à cause du nombre de listes présentées
  • Le faible taux de participation (autour de 49 à 54%) et des voix qui ont été comptabilisées réellement à la fin (1 bulletin sur trois est allé à des listes non représentées) 
  • Un compagne pleine de dépassements de tout type
    • Achat d'électorat, usage des mosquées
    • Non respect du silence électoral
    • Influence des média étrangers et principalement Al Moustaqillah (Aridha), Aljazeera(Ennahdha) et France 24(Ettakatol)
    • Promesses mensongères
  • L'échec de l'ISIE à prendre les mesures nécessaires pour punir les fautifs 
  • Infractions à la loi électorale le jour même du vote
    • Achat de voix
    • La non neutralité de plusieurs membre de l'IRIE et ISIE
    • Influencer les choix des électeurs
  • Un processus électoral très complexe. J'estime qu'au moins 5 à 10% des électeurs se sont trompés de case.
  • Les queues très longues à cause du nombre insuffisant des bureaux de votes
  • Une gestion catastrophique de l'affaire Aridha. En effet, une décision politique aurait pu nous épargner un éventuelle chaos ou léser une partie de la population dont on doit beaucoup. En plus, personne ne s'est adressé à l'électorat du parti de Hachemi Hamdi pour leur expliquer
    • Au risque de les laisser jouer les rabats joies, l'ISIE aurait pu laisser les listes Aridha représenter les gens qui leur ont donnés leur voix
    • Sanctionner quelques listes à Monastir, Manouba, Ben Arous au lieu de sanctionner les listes de Sidi Bouzid et Kasserine
    • Les sanctions aurait pu toucher aussi l'UPL et Ennahdha ou Moubadara dont tout le monde parle d'infractions grave comme l'achat de voix. 
Ceci ne diminue en aucun cas le mérite de toute personne ayant travaillée jour et nuit pour la réussite de cette échéance et spécialement Kamel Jendoubi.

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