19 mars 2012

Les doustouriens! Le GRAND RETOUR?


Les doustouriens, les rcdistes, .. Une force politique qui a dominé le pays pour 55 ans. Maintenant personne n’en parle pratiquement comme si elle n’a pas de poids sur la scène. Elle est ignorée et ses apparitions médiatiques sont rares et timides. Sommes nous en train de sous estimer cette force?
La Tunisie est divisée en deux camps :  les conservateurs et les modernistes. Les doustouriens semblent profiter de cette bipolarité et cet atmosphère d’instabilité pour préparer le GRAND RETOUR?


Si on observe la scène politique en ce moment, il y a trois ailes doustouriennes actives :
  1. Le parti Moubadara ou “Initiative” a fait une sortie honorable lors des élections du 23 octobre et a réussi à avoir cinq sièges dans la région du Sahel. Il jouit d’une popularité dans les régions du Sahel et du Cap Bon. Il est présidé par Kamel Morjane, un ancien ministre et chef de diplomatie de Ben Ali et cadre dans plusieurs organisations onusienne.  
  2. Le Parti National Tunisien est né après les élections du 23 octobre suite à l’unification de 14 partis dont des beaucoup était fondé par des figures de l’ancien régime. Ce parti est présidé par Mansour Moalla un ancien ministre de Bourguiba. Mansour Moalla a réuni autour de lui Faouzi Elloumi, centralien travaillant pour le Groupe Elloumi, Lotfi Mraihi médecin et formateur de l’UPR et Mohamed Sahbi Basly ancien ambassadeur et Gouverneur. Ce parti fait beaucoup de travail sur terrain et sur Internet.
  3. Béji Caid Essebssi a su réunir autour de lui quelques personnes compétentes et jouissant du respect de la scène politique comme Lazhar Lakrimi, Ridha Bel Haj, Taieb Baccouche. Ce front n’a aucune formation politique officielle et les plans ne sont encore pas annoncé. Ce front est le plus médiatisé et encaisse le plus de coup.


Pour le moment, aucun signe de coopération entre les trois formation n’est visibles. Cependant les trois groupes se complètent bien. 

En effet, l’initiative avec des inconnus, a réussi à raflé des dizaines milliers de votes au Sahel. Son leader reste toujours présidentiable et respecté en Tunisie. Le PNT a hérité les structures existantes de 14 partis. Par le biais de certaines figures, il serait capable d’activer une partie de la machine électorale du RCD et faire du travail sur le terrain jouissant du manque de couverture médiatique. La sortie de BCE est vue comme très honorable pour beaucoup de Tunisien. Beaucoup le regardent comme un sauveur. Son soutien pour un des deux fronts ou les deux à la fois ferait beaucoup mal. En plus, BCE peut compter sur des compétences qui était loin des milieux du pouvoir avant.

Ces forces peuvent se présenter comme un alternative viable après l’échec de la troïka sur le plan économique et dans la lutte contre la corruption. En plus, des erreurs de casting comme la course aux chaises et les cas de népotisme et de favoritisme ont provoqué le désarroi de beaucoup de Tunisiens. Les autres forces démocrates ont été mouillées dans les débats idéologiques et identitaires et ont du mal à passer du statut de partis élitistes à des partis de masse.

2 commentaires:

  1. Encore 5 ans d'Ennahdha et le peuple va acclamer les destouriens à genoux!! Et je le comprends..."Fil ham 3andek ma takhtar" comme on dit.

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  2. peu de monde avouerons supporter le NéoRCD mais dans le secret de l’isoloir les déçus de la Nahdha & co se rabatteront sur eux car les autres partis ne feront pas le poids. Pas besoin d'attendre 5 ans

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